Réunion d'urgence après une agression sexuelle dans une école à toulon

Réunion d'urgence après une agression sexuelle dans une école à toulon


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ÉMOI DES PARENTS DES ÉLÈVES DE LONGEPIERRE À TOULON, QUI ONT RENCONTRÉ PLUSIEURS REPRÉSENTANTS DE L’ÉDUCATION NATIONALE HIER. UNE ENQUÊTE DE POLICE EST OUVERTE Une petite foule de parents


d'élèves -peut-être cent cinquante-, s'est pressée hier soir dans la cour de l'école primaire Longepierre à Toulon, pour échanger avec la directrice de l'école et des


représentants de l'Éducation nationale. La réunion a été organisée en urgence, pour répondre à l'inquiétude des parents. Et faire baisser la tension. Jeudi dernier, la cour de


récréation a été le lieu d'une agression sexuelle commise par un élève sur deux autres enfants de l'école. Tous des garçons, tous de petits mineurs. D'autres enfants ont


également été témoins. Les faits se sont produits après l'heure de la cantine, alors que la cour se trouvait sous la surveillance de quatre enseignants, fait valoir l'Éducation


nationale. Plusieurs sources, policière et judiciaire, confirment la gravité de cette _« agression sexuelle entre mineurs »_. L'enquête menée par les policiers de la brigade des mœurs


de Toulon ne fait que commencer. LA SURVEILLANCE SERA RENFORCÉE L'inspecteur de l'Éducation nationale Claude Fauvelle a participé à la réunion d'hier. _« Le message aux


parents est d'abord de partager le sentiment de gravité par rapport à ce qu'il s'est passé. Nous allons tout faire pour en tirer les leçons. »_ Il poursuit : _« Pour moi, il


n'y a pas de faute. Avec quatre personnes en surveillance pour un périmètre restreint. Mais cela s'est produit, donc il faut mieux assurer la surveillance. »_ La réunion


d'hier avait pour but d'apaiser les esprits et de répondre aux questions. M. est la maman de l'une des petites victimes. Hier, elle était encore sous le choc. _« Maintenant,


on amène son enfant à l'école la boule au ventre. C'est un lieu de confiance et de sécurité, normalement ! »,_s'exclame-t-elle. COLÈRE Autour d'elle, plusieurs parents


délégués partagent l'indignation. « _Pour qu'il se passe quelque chose comme ça, c'est pas possible. C'est qu'il y a un problème de surveillance, »_


renchérissent-elles. Une autre maman s'est tout de suite sentie concernée, _« mon fils aussi est au CP »_, comme l'une des petites victimes. _« Ce matin_ [hier]_, mon fils avait


honte d'aller à l'école, je lui ai dit, " non, ce n'est pas toi qui as fait la bêtise " »_, témoigne M., bouleversée et très en colère. Elle a déposé plainte dès


vendredi matin. Les deux garçons victimes ont été entendus par les enquêteurs. L'enfant présumé responsable de l'agression ne remettra plus les pieds dans cette école. Si les


policiers ne l'ont pas encore entendu, c'est qu'ils ne sont pas arrivés à joindre sa famille. Qui semble avoir quitté le quartier.