
L'allianz riviera réclamait 18m€ pour manque à gagner pendant les années covid, la justice a tranché en faveur de la ville de nice
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Les négociations engagées entre la Ville de Nice et la société Nice Eco Stadium s’étaient soldées par un échec. Il faut dire que l’addition présentée à la collectivité par cette filiale du
groupe Vinci était pour le moins salée: près de 18 millions d’euros! Tel est le manque à gagner que Nice Eco Stadium, – l’entreprise qui exploite le stade de l’Allianz Riviera – aurait
enregistré durant la crise sanitaire. Invoquant la clause de _"force majeure"_ du contrat de concession qui la lie à la Ville jusqu’en 2041, l’exploitant a tenté de faire supporter
le coût de la Covid sur son exploitation à la municipalité. En vain. Faute de compromis amiable, c’est donc vers la justice administrative que la filiale de Vinci s’est tournée. Elle vient
de trancher l’affaire en rejetant la requête de Nice Eco Stadium. Le tribunal a estimé que la collectivité n’avait pas à payer le manque à gagner de Nice Eco Stadium. UN PARTENARIAT DÉJÀ
TRÈS COÛTEUX POUR LA MAIRIE D’autant que le concessionnaire n’a pas tout perdu durant la crise sanitaire. Nice Eco Stadium a notamment continué de percevoir les fruits du contrat de _naming_
passé avec l’assureur Allianz. Soit 4,8 millions d’euros tout de même en l’espace de deux ans. Dans le même temps, la Ville elle, a continué d’honorer sa part du contrat. Un partenariat
public privé dont l’économie globale avait été épinglée par la chambre régionale des comptes dès 2015 qui estimait que le _deal_ n’était pas forcément gagnant pour la collectivité. _"Au
final, le stade coûtera globalement à la commune près de 400 millions nets sur la durée du contrat"_, soulignait alors la chambre dans son rapport d’observation.