Saint-laurent-du-var

Saint-laurent-du-var "devrait raser tous les restaurants" des flots bleus, pour un conseiller municipal d'opposition


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Le conseiller municipal de l’opposition de la liste "Vivons Saint-Laurent", à la tête, également de l’association du même nom, monte au créneau, régulièrement, sur la problématique


de cette résidence laurentine. Un des proches de son association, également propriétaire à l’Atoll-Beach, a saisi le préfet et le procureur de la République. Entretien, il y a quelques


semaines, bien avant l’incendie de ce samedi. QUELS SONT LES PROBLÈMES À L’ATOLL-BEACH? Le principal problème concerne le droit à l’urbanisme. Il y a différents manquements aux règles de


sécurité et à plusieurs normes, notamment pour les restaurants qui devraient être implantés ailleurs en raison des contraintes en matière de fumées, d’odeur et de bruit. La destination des


cellules commerciales a changé: il ne devait pas y avoir des établissements de restauration chaude avec des fumées qui sortent à moins de 8 mètres de la résidence. Nous avons appris


l’existence d’une médiation dans laquelle le maire est partie prenante puisqu’il assiste aux réunions. LE DOSSIER EST TRÈS ANCIEN... Il date de très longtemps. Il n’a pas été pris au sérieux


sous le mandat de Revel car il y avait aussi un autre dossier important : celui du port.  À l’époque, il n’y a pas eu beaucoup de plaintes car, pour beaucoup, il s’agissait de résidences


secondaires. CE QUI EST ENCORE LE CAS AUJOURD’HUI... Oui sauf que ces mêmes résidents sont encore là. Ils ne cessent de nous exprimer leurs légitimes colères et inquiétudes. Nous sommes là


pour que les locataires ne soient pas dérangés par ces commerces qui sont hors-la-loi. Et j’insiste : je ne suis pas contre ces restaurateurs pour qui, la situation est très compliquée. VOUS


APPORTEZ VOTRE SOUTIEN AUX RESTAURATEURS TOUT EN VOUS OPPOSANT À LEUR RECONSTRUCTION APRÈS L’INCENDIE... Normalement, on ne peut pas reconstruire car il n’y a pas de permis. Aujourd’hui, on


devrait raser tous les restaurants. Est-ce que c’est légal d’avoir des restaurants? La réponse est non. Ont-ils le droit de reconstruire? La réponse est encore non. D’un côté,


concomitamment à la suppression de la construction d’un mur en béton demandée par notre association, la mairie - par la signature du premier adjoint - écrit (NDLR: Dans un courrier du 27


janvier 2021, Thomas Berettoni, premier adjoint en charge de l’Urbanisme indique: _"qu’un contrôle a été réalisé le 30 décembre 2020, par un agent assermenté du service (...)À la suite


de notre intervention, il a été constaté la suppression du mur en béton servant de séparation entre les terrasses extérieures [de deux restaurants]."_): _"Il a été rappelé (...)


l’impossibilité de construire les extensions réalisées irrégulièrement en l’absence d’un permis de construire en régularisation de l’ensemble immobilier"_. De l’autre côté, nous


constatons la mise en place d’un nouveau mur - via des entreprises étrangères - et de paillotes fixées sur le balcon de résidents, sans l’accord de ces derniers. Lorsque j’étais en charge de


la Sécurité, nous passions dans toutes les cellules, notamment, pour la sécurité incendie. C’était nickel et nous étions intransigeants. Sauf que normalement, nous n’aurions pas dû


organiser des commissions de sécurité puisque, logiquement, ces restaurants ne devraient pas exister. VOTRE POSITION EST, DE FAIT, AMBIVALENTE. EN TANT QU’ANCIEN PREMIER ADJOINT AU MAIRE,


VOUS AVEZ SUIVI CE DOSSIER? C’est ambivalent mais j’avais déjà signalé ces problématiques. Mais, je n’étais pas en charge de l’Urbanisme et je ne pouvais pas intervenir, même en tant que


premier adjoint. Avec le SDIS, j’ai pu intervenir en participant à ces commissions de sécurité. Et sur ce point : nous avons toujours fait en sorte que tout soit en règle et le SDIS, le fait


toujours. VOS PROPOSITIONS? Il faut revoir le dossier de A à Z ! Soit on donne les autorisations, et on fait tout dans les règles, en modifiant les documents. On ne peut pas faire tout et


n’importe quoi. Aujourd’hui, les appartements sont invendables.