Y a-t-il une « bonne » manière de regarder une femme dans la rue ? Entretien avec victoire tuaillon

Y a-t-il une « bonne » manière de regarder une femme dans la rue ? Entretien avec victoire tuaillon


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Propos recueillis par Arnaud Gonzague Publié le 17 mai 2025 à 9h00, mis à jour le 22 mai 2025 à 15h18 Temps de lecture : 6 min. Abonné Entretien  Alors que les beaux jours arrivent, a-t-on


le droit de « mater » des femmes dans le bus ou à la terrasse de cafés ? Si oui, comment ? L’autrice et journaliste féministe Victoire Tuaillon répond à nos questions. Pour aller plus loin


_« Je veux dédier ce poème/A toutes les femmes qu’on aime/Pendant quelques instants secrets/[…] A celle qu’on voit apparaître/Une seconde à sa fenêtre/Et qui, preste, s’évanouit »_. A en


croire « les Passantes » (1972), la chanson de Brassens, c’est un art délicat que celui de contempler des inconnues dans la rue, et de se délecter de leur fugace beauté. Mais la réalité est


souvent moins esthète. De fait, toutes les femmes ou presque ont déjà senti couler sur elles un regard un peu trop appuyé, quand ce n’est pas un « scannage » en règle, des pieds à la tête.


Bien sûr, tous les regardeurs ne sont pas des harceleurs – rien à voir avec ceux qui filment ou photographient les femmes à leur insu à la piscine. Mais le fait est qu’un homme qui


s’autorise à regarder une femme dans le métro ou à la terrasse d’un café impose un regard non consenti. Où finit le coup d’œil discret, respectueux, où commence le « matage » lourdingue,


voire violent ? Nous avons posé la question à Victoire Tuaillon, journaliste et autrice féministe, qui anime le formidable podcast… Article réservé aux abonnés. Se connecter Envie de lire la


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