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Vendredi 16 mai, au lendemain de l’anniversaire de la Nakba, l’armée israélienne poursuit les frappes sur la bande de Gaza. Auprès de l’AFP, le porte-parole de la Défense civile

palestinienne Mahmoud Bassal a déclaré en début d’après-midi que depuis minuit (heure locale) « _Soixante-quatorze personnes ont été tuées à la suite des bombardements israéliens continus

sur toute la bande de Gaza._ » Le bilan est probablement encore plus lourd car des dizaines de personnes seraient actuellement piégées sous les décombres. Ces bombardements font suite à une

semaine meurtrière pour les Gazaouis. D’après Médecins Sans Frontières, Tsahal a bombardé mardi l’hôpital Nasser à Khan Younès, ainsi que l’Hôpital européen de Gaza qui est depuis hors

service. Il s’agissait du dernier hôpital de la bande de Gaza à disposer d’un service de traitement du cancer. Selon l’organisation humanitaire, « _ces attaques de l’armée israélienne contre

des hôpitaux, des cliniques et des stocks de matériel médical sont délibérées._ » > Ces attaques de l’armée israélienne contre des hôpitaux, des > cliniques et des stocks de matériel 

médical sont délibérées. > Elles mettent volontairement en danger nos patients et notre > personnel. >  > — MSF France (@MSF_france) May 13, 2025 Depuis mercredi, les frappes

aériennes israéliennes sur la bande ont fait plus d’une centaine de morts, dont le journaliste Hasan Samour et une dizaine de femmes et d’enfants à Khan Younès. Les récentes frappes

israéliennes sur Gaza s’inscrivent une nouvelle phase du génocide. Depuis le 2 mars, Israël impose un blocus total de la bande de Gaza, et a récemment validé un « plan de conquête » qui ne

masque plus l’objectif de nettoyer totalement la bande de ses habitants. Comme l’explique une déclaration des Nations Unies, « _Aucune nourriture, aucun médicament, aucune eau ni aucune

tente n’ont pénétré dans la bande de Gaza depuis plus de dix semaines, tandis que des centaines de milliers de civils palestiniens sont à nouveau déplacés de force et confinés dans des

espaces de plus en plus restreints._ » Le but désormais est de vider chaque section du territoire de sa population et de diriger les Palestiniens vers l’extrême sud, où ils seront au mieux

poussés au départ, au pire exterminés. Il est plus qu’urgent de mettre un frein au nettoyage ethnique de la Palestine organisé par l’État israélien, armé et financé par les puissances

impérialistes. 77 ans après la Nakba et le début du nettoyage ethnique, il est urgent de continuer de dénoncer haut et fort ce projet génocidaire, en commençant notamment par les

manifestations qui auront lieu ce weekend partout en France.