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Le 29 avril, Bruno Retailleau a ordonné la dissolution de l’organisation antifasciste la Jeune Garde et du collectif pro-palestinien Urgence Palestine. Un saut extrêmement grave dans

l’offensive autoritaire menée par le gouvernement. En soutien, un meeting a eu lieu ce mardi soir, réunissant un grand nombre d’organisations politiques, notamment LFI, les Soulèvements de

la Terre et bien sûr Urgence Palestine ainsi que la Jeune Garde.

Plusieurs milliers de manifestants ont ainsi répondu à l’appel et se sont retrouvés place Stalingrad à Paris, aux chants de « free Palestine ! » (« Palestine libre ! »).

Énormément de monde place de Stalingrad en soutien à l'organisation pro-Palestine visée par la repression ! pic.twitter.com/6HqhVAyMiY

S’exprimant depuis une tribune installée sur la Place Stalingrad, Jean-Luc Mélenchon s’est exclamé « Ils souhaitent faire taire des gens à qui on ne peut rien reprocher sinon leurs opinions 

! A coté de Rima Hassan, de Mathilde Panot, d’Anasse Kazib, on poursuit plus de 500 personnes pour "apologie du terrorisme". Ça suffit ! »

L’organisation écologiste Les Soulèvements de la Terre, qui a arraché l’annulation de sa propre dissolution il y a quelques mois seulement grâce à un puissant mouvement de solidarité, a

affirmé par la voix de deux de ses militants « Avec les Soulèvements de la terre nous avons gagné le bras de fer contre notre dissolution ! Aujourd’hui, nous sommes tous Urgence Palestine ! 

»

L’avocat franco-palestinien et militant d’Urgence Palestine Salah Hamouri a quant à lui affirmé « l’annonce de la dissolution d’Urgence Palestine et de la Jeune Garde montre la complicité

directe du président et de son gouvernement avec le génocide ! Ce sont des méthodes coloniales pour réprimer les voix du peuple palestinien qui résiste ! »

Parmi les nombreux autres intervenants du meeting, le porte-parole du NPA-A Olivier Besancenot a lui aussi exprimé son soutien aux deux organisations, ainsi qu’aux nombreux militants

pro-palestiniens réprimés pour « apologie du terrorisme » : « On va lutter jusqu’au bout contre la dissolution d’Urgence Palestine ! On est solidaires de tous ceux qui subissent les

procédures "d’apologie du terrorisme" : de LFI à la CGT, de NPA à Anasse Kazib. Il est temps de faire front ! »

En plus du meeting parisien, environ six cents personnes se sont rassemblées à Lyon à l’appel de la Jeune Garde.

Dans la lignée de ces rassemblements et pour continuer de nous affronter à la répression - qu’elle prenne la forme d’une dissolution d’organisations, du licenciement de syndicalistes

combatifs ou encore de procès politiques contre des militants révolutionnaires - il est impératif de forger un front par en bas. Ne cédons pas un pouce à la répression gouvernementale !

Solidarité avec Urgence Palestine, la Jeune Garde et tous les réprimés !