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* Scarlett Johansson passe à la réalisation avec "Eleanore The Great", présenté en section Un Certain Regard. * L'histoire d'une octogénaire qui s'approprie le récit

de l'Holocauste de sa meilleure amie décédée. * TF1info s'est entretenu sur la Croisette avec la star américaine et son actrice principale, June Squibb. Suivez la couverture

complète Festival de Cannes 2025 : des films, des stars et de l'engagement C'est avec une histoire très personnelle que Scarlett Johansson passe à la réalisation. Avec Eleanore The

Great, présenté en section Un Certain Regard à Cannes, la star américaine raconte l'histoire d'une dame âgée, qui s'approprie le récit de l'Holocauste de sa meilleure

amie décédée, afin de briser la solitude en intégrant un groupe de survivants. TF1Info s'est entretenu sur la Croisette avec la néo-cinéaste et sa vedette, la comédienne June Squibb.

TF1INFO : SCARLETT, C'EST VOTRE PREMIER FILM EN TANT QUE RÉALISATRICE ET VOUS DONNEZ LA PAROLE À LA DERNIÈRE GÉNÉRATION DE SURVIVANTS DE L’HOLOCAUSTE. EST-CE LA RAISON POUR LAQUELLE

VOUS VOULIEZ FAIRE CE FILM TOUT DE SUITE, PARCE QU’IL NE POURRAIT SANS DOUTE PLUS ÊTRE FAIT DANS CINQ OU DIX ANS ? SCARLETT JOHANSSON : Oui et vraiment, le timing s'est révélé très

heureux. Nous avons commencé à chercher des survivants à New York pour faire partie du groupe de parole du film, des gens qui sont prêts à participer et capables de le faire... et

c'était difficile de les trouver. Bien sûr, chaque année est encore plus difficile. Donc oui, c’était le bon moment. Et puis je me sentais tellement liée à cette partie de l’histoire en

raison de mon propre passé familial et de ma propre identité que j'étais assez sûre qu'il s'agissait d'un sujet sur lequel je pourrais avoir un vrai point de vue. > 

L’Holocauste était très présent dans les conversations que > j’ai eues étant enfant Scarlett Johansson C’EST QUELQUE CHOSE AVEC LEQUEL VOUS AVEZ GRANDI ? LE FAIT QUE CETTE HISTOIRE DOIT

ÊTRE RACONTÉE ENCORE ET ENCORE POUR QUE LES GENS N’OUBLIENT PAS ? SCARLETT JOHANSSON : Certainement. Mes grands-parents sont nés à New York, mais la famille de mon grand-père, la plupart de

sa famille est morte dans le ghetto de Varsovie. Il est certain que l’Holocauste était très présent dans les conversations que j’ai eues étant enfant. Je me souviens aussi avoir vu La Liste

de Schindler quand j’étais très jeune. Je l’ai vu au cinéma quand j’étais probablement trop jeune pour la voir. Je veux dire, j’avais probablement 9 ou 10 ans ! Ce film a eu un tel impact

sur nous. Ça fait partie de mon ADN, vraiment. PENSEZ-VOUS QU'IL Y A UN DANGER QUE LES GENS OUBLIENT, DANS LE FUTUR OU MÊME MAINTENANT ?  SCARLETT JOHANSSON : C’est déjà le cas. Ça

arrive maintenant. En ce moment, il y a cette tendance à nier l’Holocauste qui me semble... Ça paraît impossible pour moi, ça me semble juste tellement dingue. Mais c’est quelque chose de

réel. JUNE, QUE PENSEZ-VOUS DE SCARLETT EN TANT QUE RÉALISATRICE ? JUNE SQUIBB : Elle était merveilleuse parce qu’elle utilisait son expérience de la comédie et ce qu’elle savait sur le jeu

d’acteur pour travailler avec moi, et c’était génial. Je pense que nous avons tous les deux aimé cela. Nous pouvions vraiment nous comprendre. Ça rendait le travail plus efficace. Quand

j'avais besoin de temps, il suffisait qu'elle me regarde et elle savait. C'est quelque chose que vous n’avez pas souvent avec un réalisateur.  SCARLETT JOHANSSON : C’est un

plaisir, je trouve, d’être dirigé par un réalisateur qui est aussi acteur. C'est quelque chose que j'ai connu au cours de ma carrière et c'est vraiment agréable. Nous les

acteurs, on aime ça. Lire aussi EN IMAGES - Festival de Cannes 2025 : Scarlett Johansson, Virginie Efira, Marguerite de la "Star Ac"... Le meilleur des marches, jour 8 UN CÉLÈBRE

ACTEUR M’A DIT UN JOUR QUE LES ACTEURS N’ONT PAS VRAIMENT BESOIN DE RÉALISATEUR, QU’ILS SAVENT COMMENT SE DIRIGER... JUNE SQUIBB : Eh bien, c’est vrai que si je devais le faire, je crois que

je pourrais faire. Je ne sais pas si j’aurais pu réaliser Eleanor The Great, mais il y a certaines choses que je serais certainement capable de faire en tant que réalisatrice. SCARLETT

JOHANSSON : Lorsqu'un réalisateur n'y connaît rien à la comédie, il a toujours besoin de se reposer sur les acteurs ! ------------------------- Jérôme VERMELIN