Argentine : déclaré nul, le procès sur la mort de Maradona devra reprendre

Argentine : déclaré nul, le procès sur la mort de Maradona devra reprendre "avec un autre tribunal"


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Le procès sur la mort de Diego Maradona a été déclaré nul ce jeudi en Argentine.En cause ? Un scandale ayant entraîné la récusation d'une magistrate. Suivez la couverture complète


Diego Maradona, la légende du football argentin, est mort


Deux mois et demi d'audiences sans le moindre résultat. Le procès sur la mort de Maradona a été déclaré nul ce jeudi 29 mai et devra reprendre avec un nouveau panel de juges, a annoncé


le tribunal de San Isidro, après le scandale ayant entraîné la récusation d'une magistrate pour s'être prêtée à un documentaire non autorisé.


Le juge Maximiliano Savarino, président du tribunal, a estimé qu'après avoir entendu les parties, la conduite de la juge récusée avait "engendré un préjudice pour les parties


accusatrices comme pour les défenses". Il a en conséquence prononcé la "nullité du procès" et estimé que celui-ci devra reprendre "avec un autre tribunal", donc d'autres juges, mais


sans évoquer d'échéance.


Vers une reprise "cette année" ? Dans ce procès-phare qui fascine en Argentine et au-delà, sont jugés sept professionnels de santé - médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers - pour des


négligences ayant potentiellement entraîné la mort de Maradona, en novembre 2020, après des heures d'agonie selon l'accusation, sur un lit de convalescence à Tigre (près de San


Isidro), après une neurochirurgie pourtant sans accroc.


Le "Dieu" du football argentin est-il décédé à 60 ans d'une crise cardiorespiratoire doublée d'un œdème pulmonaire ? Ou la mort était-elle évitable, et y a-t-il eu malveillance,


éventuellement consciente ? Les réponses à ces questions attendront encore un peu...


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Mardi, le tribunal avait prononcé la récusation d'une des trois magistrates, Julieta Makintach, à la position devenue intenable après la révélation de sa participation à la préparation


d'une mini-série documentaire dont elle était une protagoniste-clef. Initialement, le procès devait, à raison de deux audiences par semaine, s'étirer jusqu'en juillet. Un


délai d'ores et déjà à oublier, alors que le procureur disait mercredi espérer "que le procès reprenne cette année".


I.N avec AFP