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Après l'avoir dérobée au musée Grévin lundi dernier, l'ONG Greenpeace France a rendu la statue de cire d'Emmanuel Macron.Son avocate dénonce les privations de liberté de deux militants,

"parfaitement disproportionnées". Suivez la couverture complète

Initiatives environnementales

Après l'"emprunt" de la statue d'Emmanuel Macron, Greenpeace France dénonce des mesures de privation de liberté "parfaitement disproportionnées" et une "répression inquiétante"

face aux actions de désobéissance civile. Par le biais de son avocate, Me Marie Dosé, l'ONG environnementale critique que ses deux militants, impliqués dans le vol de la statue et

interpellés le 2 juin, soient toujours en détention plus de 60h après les faits.

Une sortie d'audition le 5 juin "Toutes les infractions ont pris fin avec la remise de la statue : le vol comme le recel aggravés retenus par le parquet. Et aucun préjudice ne découle de

l’action non-violente menée par Greenpeace France", constate notamment l'avocate pénaliste. Pour autant, les deux militants doivent être présentés ce jeudi à un juge d'instruction,

a fait savoir le parquet de Paris en fin de matinée, dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire du chef de "vol en réunion d'un bien culturel exposé".

L'action de Greenpeace France est loin d'être passée inaperçue (nouvelle fenêtre). En dérobant la statue de cire d'Emmanuel Macron au musée Grévin, à Paris, puis en

l'emmenant devant l'ambassade de Russie et le siège d'EDF, l'ONG a voulu dénoncer de manière théâtrale les importations françaises de gaz liquéfié russe, ainsi que les

relations commerciales du secteur énergétique avec Moscou. La statue du chef de l'État, conçue en 2018, a bien été restituée comme promis le 4 juin, en un seul morceau. Dans un post sur

Instagram (nouvelle fenêtre), le musée Grévin a ironisé, rappelant à ses visiteurs que "l'expérience Grévin est à consommer sur place" et que son offre à emporter était "UNIQUEMENT

disponible en boutique". 

C.Q