
Ces vidéos accablantes postées par le suspect du meurtre raciste dans le var | tf1 info
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* Christophe B., 53 ans, suspecté d'avoir tué de cinq balles un ressortissant tunisien à Puget-sur-Argens (Var), est toujours en garde à vue ce mercredi. * Devant les enquêteurs, il
assure regretter son geste et avoir agi sous l'emprise de l'alcool. * Mais sur ses réseaux sociaux, ils ont retrouvé des vidéos où il revendique son passage à l'acte. Suivez
la couverture complète Meurtre raciste dans le Var Dans les locaux de la sous-direction antiterroriste, la garde à vue de Christophe B. se poursuit ce mercredi 4 juin. Pourquoi cet homme de
53 ans, inconnu des services de renseignement, a-t-il tué son voisin tunisien, samedi dernier dans le Var ? Devant les enquêteurs, le suspect conteste le mobile raciste et explique être
"excédé par ceux qui crachent sur notre pays". Selon nos informations, il assure regretter son geste et avoir agi sous l'emprise de l'alcool. Mais les enquêteurs ont
découvert cinq vidéos postées sur ses réseaux sociaux. Avant même le meurtre, il prépare son geste : "Vous allez voir, ce soir, on fait un carton. Ce soir, je vais mourir. Moi, il
n'y a pas d'allégeance à Al-Qaïda. Moi, c'est l'allégeance au bleu, blanc, rouge." Il poste une autre vidéo juste après le meurtre. "J'arrête de salir mon
âme. Je ne sais pas ce que je viens de faire. Tous les jours, on vous traite de raciste. Voilà, j'ai pété un plomb envers des voisins de merde, envers toute la racaille, toute la
saloperie." "IL L'INSULTAIT QUAND IL RENTRAIT CHEZ LUI" La victime, Hichem, avait 45 ans et vivait en France depuis 14 ans. Au moment des tirs, Hichem était au téléphone
avec sa sœur. Dans le reportage du JT de TF1 en tête de cet article, elle témoigne anonymement avec ses cousines : "Il était content. Il n'avait qu'une envie, c'était de
voir sa maman au plus vite. La ligne a été coupée. Le téléphone est tombé et plus de nouvelles jusqu'au lendemain." Hichem avait confié se sentir menacé. "Le problème, ce
n'était pas seulement avec Hichem, c'était avec tous les Arabes. Il me disait 'je veux changer d'habitation, d'appartement". L'épilogue survient après deux
mois de tensions que nous raconte aussi une habitante : "Avant de le tuer, beaucoup de choses se sont passées. Il l'insultait quand il rentrait chez lui. Il taguait des mots sur
son scooter. À chaque fois que ça sentait la nourriture, il l'insultait dans le couloir". Lire aussi "Un racisme d'atmosphère" : sur TF1, Olivier Faure fustige
Bruno Retailleau après le meurtre dans le Var Dix-neuf impacts de balles ont été retrouvés pour l'instant. La police technique et scientifique continue ses relevés d'indices. Les
enquêteurs font du porte-à-porte. Une marche blanche se tiendra ce dimanche à Puget-sur-Argens. ------------------------- La rédaction de TF1info | Reportage Maurine BAJAC, Guillaume CHIEZE,
Sonia BOUJAMAA