
"les gens sont retrouvés très très vite" : un homme de 34 ans activement recherché dans le var après son évasion | tf1 info
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* Un homme qui venait d'être condamné à de la prison ferme pour vol et récidive de refus d'obtempérer à Toulon a réussi à s'évader vendredi 16 mai. * Le fugitif fait depuis
l'objet d'un mandat de recherche pour évasion. * Chaque année, une cinquantaine de détenus sur 80.000 en France parvient à s'évader, pour la majorité lors d'une
permission, d'une semi-liberté ou d'une sortie. Suivez la couverture complète Le 20H Il venait d'être condamné à trois ans de prison ferme. Motif, vol et récidive de refus
d'obtempérer. Vendredi dernier, un Marseillais de 34 ans est présenté au tribunal en comparution immédiate. Une fois sa peine prononcée, il est emmené au sous-sol du tribunal, dans les
geôles du palais de justice, pour y attendre son transfert vers la prison. > Les gens sont retrouvés, pas immédiatement, mais très très vite Evelyne Sire-Martin L'homme profite
alors d'une porte mal fermée par un policier pour prendre la tangente et sortir incognito par la porte d'entrée du tribunal. "L'individu est activement recherché.
Parallèlement, on va enquêter de façon administrative pour connaître les raisons et dans quelles circonstances cet individu s'est évadé", affirme Bruno Bartocetti, délégué de la
zone sud du syndicat de police Un1té. Désormais, le fugitif fait l'objet d'un mandat de recherche pour évasion. Chaque année, une cinquantaine de détenus, sur 80.000 en France,
s'évadent. La majorité sont des prisonniers qui profitent d'une permission, d'une semi-liberté ou d'une sortie, comme ce fut le cas à Fontainebleau il y a deux ans. Lire
aussi Sécurité des agents pénitentiaires : un an après l'évasion de Mohamed Amra, "il reste encore beaucoup à faire" Deux hommes ont pris la fuite lors d'une excursion
en forêt. Ils ont été retrouvés quelques semaines plus tard. "C'est loin d'être ce qu'on imagine, c'est-à-dire violent ou en sciant les barreaux. On ne se représente
pas après une permission de sortie ou après une semi-liberté. Le soir, on ne revient pas à la prison. Et les gens sont retrouvés pratiquement, on ne va pas dire immédiatement, mais très
très vite", explique Evelyne Sire-Martin, magistrate honoraire et vice-présidente de la Ligue des droits de l'Homme. Lorsqu'une évasion se passe sans violence, comme à Toulon
vendredi, elle est passible d'une peine de trois ans de prison ferme et 45.000 euros d'amende. ------------------------- La rédaction de TF1info | Reportage : Guillaume CHIEZE,
Anaïs CROUTS