Elle a dispersé les cendres de son père sur le toit du monde : la plus jeune française à avoir gravi l'everest se confie | tf1 info

Elle a dispersé les cendres de son père sur le toit du monde : la plus jeune française à avoir gravi l'everest se confie | tf1 info


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* Constance Schaerer n'a que 26 ans, et elle vient de devenir la plus jeune Française à atteindre le sommet de l'Everest. * L'Alsacienne a décidé de gravir les plus hauts


sommets du monde pour concrétiser le rêve de son père, décédé d'un cancer. * Elle retrace son défi hors du commun face aux caméras de TF1. Suivez la couverture complète Le 20H "On


l'a fait !". Constance Schaerer est devenue, le 19 mai dernier, la plus jeune Française à avoir gravi l'Everest, la montagne la plus haute du monde, culminant à 8.849 mètres


d'altitude. Un exploit dont elle porte aujourd'hui encore les stigmates. La jeune femme, qui n'a que 26 ans, a atteint le sommet après sept heures d'ascension dans des


conditions extrêmes, avec des températures inférieures à - 40 degrés Celsius. "J'étais transie de froid, le vent me transperçait", raconte Constance Schaerer dans la vidéo du


20H de TF1 visible en tête de cet article. "J'étais tellement fatiguée que je m'endormais dès qu'on s'arrêtait quelques secondes", explique-t-elle. Un défi de


taille pour concrétiser une promesse : celle de répandre sur les sept plus hauts sommets du monde les cendres de son père, décédé des suites d'un cancer. "J'ai d'abord


découvert la lettre dans laquelle il expliquait qu'il souhaitait que ses cendres soient dispersées sur les sept sommets. C'était son projet pour devenir un modèle pour toutes les


personnes atteintes de cancer. Il voulait médiatiser son projet et écrite un livre. Et c'est là où tout a basculé dans ma vie", confie au micro de TF1 la jeune femme. Une ascension


qu'elle mène aussi pour son association, Les 7 sommets contre la maladie (nouvelle fenêtre), qui vient en aide aux enfants de parents malades. "Je voulais servir cette cause pour


pouvoir aider et accompagner les enfants qui ont vécu la même chose que moi", explique Constance Schaerer devant notre caméra. ENCORE TROIS SOMMETS À CONQUÉRIR Cette aventure à


l'autre bout du monde, au Népal, cette Alsacienne l'a partagée avec Hugo Lorentz. Caméraman et alpiniste, c'est lui qui a filmé toute son ascension. Leur aventure n'avait


pas débuté sous les meilleurs auspices. "Avant de partir pour le sommet, il y avait une ambiance un petit peu morose dans la tente, relate le vidéaste. On venait d'apprendre


quelques heures avant qu'on avait perdu une des personnes de l'expédition." Gravir la plus haute des montagnes de l'Himalaya n'est pas sans danger. "Il peut y


avoir beaucoup de complications et très peu de solutions aussi de repli", souligne Hugo Lorentz. En 2023, dix-huit grimpeurs ont perdu la vie (nouvelle fenêtre) sur l'Everest et en


2024, ce chiffre est descendu à huit. Au bout du compte, leur ascension s'est déroulée sans encombres ou presque. Lire aussi Everest : l'un des plus grands mystères de


l'alpinisme bientôt résolu ? Avant de s'attaquer à l'Everest, la jeune femme a gravi le Kilimandjaro (3.962 m), en Tanzanie, l'Aconcagua (6.961 m), en Argentine et le


Denali (6.190 m), en Alaska. Il lui reste encore trois sommets à conquérir pour boucler son défi. Le mont Elbrouz (5.643 m), dans le Caucase en Russie, le mont Vinson (4.892 m), en


Antarctique, et enfin, pour finir en beauté, le Puncak Jaya (4.884 m), en Océanie. Soit une ascension de 41.381 mètres au total. Cela inspire le respect. ------------------------- Matthieu


DELACHARLERY | Reportage : Philippe Vogel, Joseph Pasquier