
5 idées reçues sur le don de spermatozoïdes
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LE DON EST GRATUIT ET ANONYME VRAI. Le don est anonyme aussi bien pour le couple qui reçoit que pour l’homme qui donne ses spermatozoïdes. Il est également non rémunéré et gratuit.
Toutefois, les frais occasionnés liés au don sont pris en charge et les frais non-médicaux comme l’hébergement et le transport sont remboursés par l’hôpital sur présentation des
justificatifs. TOUS LES HOMMES PEUVENT DONNER FAUX. Pour donner aux couples qui ne peuvent pas avoir d’enfants, l’homme doit avoir au moins 18 ans et moins de 45 ans, et il n’a pas besoin
d'avoir eu des enfants au cours de sa vie. Le bénévole doit aussi être en bonne santé : plusieurs rendez-vous sont nécessaires afin de permettre au médecin de connaître son état de
santé et des éventuels antécédents personnels et familiaux. Ainsi il faut passer plusieurs examens : pour déterminer le groupe sanguin, détecter la présence éventuelle de virus (hépatite,
VIH…), réaliser une enquête généalogique sur le donneur et sa famille mais aussi réaliser un caryotype afin d’identifier les facteurs de risque de transmission d’une anomalie génétique à
l’enfant. Un entretien est organisé pour échanger avec un psychologue ou un psychiatre du centre de don sur les raisons de la démarche du donneur. LE DONNEUR N’A PAS BESOIN DE L’ACCORD DE
SON PARTENAIRE FAUX. Une fois que tous les entretiens sont passés, l’équipe médicale recueille par écrit le consentement du donneur, ainsi que celui de la personne avec laquelle il vit s’il
est en couple. Par ailleurs, les examens préalables peuvent aussi concerner le partenaire du donneur. IL FAUT IDÉALEMENT UN DÉLAI D’ABSTINENCE SEXUELLE AVANT CHAQUE RECUEIL VRAI. Pour donner
son sperme, le donneur doit pratiquer la masturbation au centre. L’abstinence sexuelle de 3 à 5 jours permet de recueillir un maximum de spermatozoïdes mobiles. Il faut plusieurs
prélèvements : un premier pour étudier le sperme et s’assurer de l’absence d’infection et de sa résistance à la décongélation. Les résultats permettront de connaître le nombre de recueil
suivant à effectuer, selon les cas il peut y en avoir 4 à 5. Il est préférable de pratiquer l'abstinence sexuelle avant chaque don. ON LIMITE À DIX LE NOMBRE D’ENFANTS NÉS AVEC LES
GAMÈTES D’UN MÊME DONNEUR VRAI. Les centres d’étude et de conservation des oeufs et du sperme (Cecos), où il faut se rendre pour effectuer le don, limitent à dix le nombre d’enfants nés avec
les spermatozoïdes d’un même donneur. Cependant, ce nombre est rarement atteint, _“les paillettes (petits tubes fins contenant 0,25-0,30 mL de sperme après numérotation) étant généralement
épuisées avant”_. _“Avec ce nombre d’enfants pouvant être issus du même donneur, le risque de consanguinité est semblable au risque présent dans la population générale. Les paillettes
éventuellement restantes après la naissance de 10 enfants seront soit détruites soit utilisées pour des tests biologiques ou pour la recherche scientifique si le donneur a donné son
accord”,_ informe le site de Cecos. _Sources : __service-public.fr_ _cecos.org_ À LIRE AUSSI : ⋙ OATS : tout savoir sur cette anomalie spermatique qui peut impacter la fertilité ⋙ Quelle est
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