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A Clermont-Ferrand, 24 heures après l'incendie du centre municipal dans la nuit de la Saint-Sylvestre, le préfet du Puy-de-Dôme Joël Mathurin et le maire Olivier Bianchi se sont rendus

sur place à la rencontre des associations sinistrées. L'enquête se poursuit après l'incendie qui a frappé le centre municipal Alexis Piron de Clermont-Ferrand durant la nuit de la

Saint-Sylvestre. Il semblerait toutefois que le feu se serait déclenché à l'extérieur depuis un tas de déchets situé derrière le bâtiment, dans un recoin du parking de l'église

Saint-Jacques. Cet incendie met un coup d'arrêt aux activités des trois associations hébergées dans le centre municiapl Alexis Piron. Yves Reverseau, le président de Puy-de-Dôme Nature

Environnement s'inquiète pour les archives de l'association de défense de l'environnement  "_Apparemment le placard qui abrite 35 ans d'archives n'est pas

touché, mais nous ne pouvons pas encore y accéder. C'est ce que nous avons de plus précieux._" Même stupeur chez Olivier Pigeron, responsable du Groupe Spéléo Auvergnat :

"_tout notre matériel est stocké au sous-sol et il y en a pour une belle somme. Pour l'instant nous ne pouvons pas y aller. Cela nous oblige à annuler nos prochaines rencontres

"Montagne et Sciences", notre premier événement de l'année. On devait organiser une randonnée à thème pour une vingtaine de personnes, mais comme nous ne pouvons pas récupérer

notre matériel, c'est fortement compromis._" Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, a promis de reconstruire le centre dans sa globalité, "_mais ce n'est pas

dans l'immédiat. Nos équipes techniques ont déjà commencé à sécuriser le bâtiment. Puis, des travaux seront effectués. Cela permettra de mettre aux normes le centre municipal tout

entier._" En attendant, il faudra peut-être trouver des locaux provisoires aux associations sinistrées. Joël Mathurin, le préfet du Puy-de-Dôme, a également promis de soutenir et

d'accompagner ces travaux de réhabilitation. En attendant, la sécurité dans le quartier Saint-Jacques sera évoquée lors d'un Groupe local de traitement de la délinquance (GLTD)

piloté par Dominique Puechmaille, la procureure, le mercredi 17 janvier.