La culture dans le cadre du mercosur

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Le MERCOSUR mène-t-il une politique culturelle cohérente concernant la Culture et les industries culturelles ? Juliette Dumont Publié le 23 septembre 2010 QUELLE IDENTITÉ CULTURELLE


RÉGIONALE POUR LE MERCOSUR Lorsqu’on aborde la question des relations culturelles en Amérique latine, c’est souvent à des constats d’échec que l’on est confronté. Les propos sur l’ignorance


des pays latino-américains vis-à-vis de leurs voisins semblent être un leitmotiv présent dès la fin du XIXème siècle. La nécessité de modifier, au sein des systèmes éducatifs comme au niveau


de la production culturelle, les images et impressions mutuelles qui influent sur les relations interaméricaines, a fait plusieurs fois l’objet d’accords et de déclarations de principes.


Aujourd’hui, il faudrait lui adjoindre un nouvel impératif : dépasser le point de vue national pour adopter une logique régionale dans le cadre du MERCOSUR. Ce qui nous amène à nous demander


s’il existe une politique cohérente au niveau du MERCOSUR concernant la culture et les industries culturelles. Cette politique est-elle envisagée uniquement du point de vue économique, ou


également sur le plan de l’identité culturelle ? En d’autres termes, entre une vision passéiste de la culture, réduite au patrimoine, et une vision mercantiliste qui fait des biens culturels


une marchandise comme les autres, les instances du MERCOSUR ont-elles réussi à construire une voie satisfaisante ? L’armature institutionnelle et les réalisations du MERCOSUR dans le champ


culturel est à traiter tout autant que la place réservée aux industries culturelles, et en particulier audiovisuelles. Celles-ci semblent en effet, par leur poids économique et social et par


leur capacité à toucher un large public, être amenées à devenir un acteur majeur de l’intégration. Un certain nombre de remarques préliminaires nous semblent nécessaires. Il nous faut noter


la difficulté qu’il y a pour les acteurs institutionnels du MERCOSUR à s’accorder sur une définition des termes « culture » et « industries culturelles ». La principale cause de ces


controverses réside dans le fait qu’entamer des négociations sur des produits culturels amène des questionnements complexes sur les liens entre économie, culture et identité sociale. Il est


également important d’avoir à l’esprit la place secondaire qu’occupent les biens et services produits par les industries culturelles dans les échanges commerciaux qui forment le cœur d’une


entité qui est avant toute chose un marché commun. De même que, comme le notent Guillermo Mastrini et Martín Becerra 1, on ne saurait passer sous silence le faible et inégal accès des


citoyens latino-américainss aux biens et services d’information, de communication et de culture. La grande concentration de la production de type culturelle 2, ainsi que son extrême


centralisation 3expliquent en partie cet état de fait et vont à l’encontre d’un meilleur accès à ces biens et services, créant un obstacle au processus d’intégration indispensable à


l’accomplissement réel du MERCOSUR. Enfin, dans la plupart des pays latino-américains, le manque de statistiques sérieuses, ou disponibles, sur les investissements et la consommation dans


les principaux domaines de la production et de la commercialisation de biens culturels, rend difficile l’élaboration de politiques culturelles qui prennent en compte de manière efficace la


dimension régionale. De même il n’existe que peu d’études qui mettent en relation investissements dans la production culturelle et réception de celle-ci. Selon Nestor García Canclini, cet


état de fait est à lier au déficit d’information publique dans ce domaine. L’auteur y voit à la fois une cause et une conséquence du peu de place qu’occupent les échanges culturels dans les


agendas des conférences des ministres de la Culture et de l’Education 4. LA DIMENSION CULTURELLE DU MERCOSUR Si la dimension culturelle apparaît en juillet 1991 à l’occasion de la Reunión


Preparatoria sobre la Dimensión Cultural y Educativa del Mercosur, ce n’est qu’en 1992 5 qu’est décidée la création de la Reunión Especializada en Cultura dont l’objectif était de « 


promouvoir la diffusion de la culture des États membres, en stimulant la connaissance de leurs valeurs et traditions respectives, tant par le biais d’initiatives conjointes que par celui


d’activités culturelles régionales ». La première Reunión 6 aboutit à la création de sept Commissions Techniques. On éleva son rang au sein de la structure institutionnelle du MERCOSUR lors


de la seconde Reunión, en août de la même année 7, en la transformant en Reunión de Ministros de Cultura. C’est ainsi que les réunions coïncidèrent avec celles du Consejo del Mercado Común.


La première Reunión de Ministros de Cultura de février 1996, au cours de laquelle fut approuvée la proposition d’une réunion des législateurs des commissions de culture des parlements des


quatre pays, conduisit à la création du Parlamento Cultural del MERCOSUR (PARCUM). Le but étant de doter le MERCOSUR culturel d’une structure institutionnelle et d’un appui législatif, le


Parlement travailla à rendre compatibles les législations culturelles en cours, dans chacun des pays membres, en vue de parvenir à une harmonie normative favorisant et facilitant l’échange


et la circulation des biens et des personnes. Le Parlement s’est par ailleurs vu doter d’une mission de protéger et diffuser le patrimoine culturel de chacun ; de défendre et gérer les


droits de propriété intellectuelle ; de promouvoir et consolider les industries culturelles. En 1996 également, le Conseil du MERCOSUR adopte le Protocole d’Intégration Culturelle du


MERCOSUR 8. Waldo Ansaldi qualifie de « vagues et peu originaux » les énoncés de ce texte 9, même s’il ajoute que c’est un instrument juridique qui constitue un premier pas vers


l’affirmation d’une volonté commune en ce qui concerne le traitement de la culture. Gabriel Omar Álvarez, moins critique, estime que ce protocole « garantit au MERCOSUR un processus


d’intégration en profondeur, qui transcende les aspects commerciaux, et évite l’homogénéisation en ce qui concerne les identités (…) »10. Pour la première fois le champ de la culture est


explicitement incorporé au processus d’intégration, en faisant même un élément primordial. Dans ce document 8, le principe de respect de la diversité culturelle est posé, ainsi que la


reconnaissance des nouveaux phénomènes et réalités nés des échanges culturels 11. Il ne s’agit pas ici de dresser la liste exhaustive des initiatives prises dans le cadre des différentes


instances du MERCOSUR dédiées à la culture mais d’en dresser un bref bilan malgré le manque de visibilité du MERCOSUR culturel. Les instances culturelles sont quasiment invisibles dans la


nomenclature proposée sur le site du MERCOSUR, et le site MERCOSUR cultura 12, abrité par le ministère de la Culture brésilien est presque vide de contenu, la plupart des sections étant en


cours de construction depuis 2008. Quand bien même l’efficacité et la visibilité du MERCOSUR culturel sont à améliorer, la réalisation régulière de réunions spécialisées crée progressivement


un temps et un espace institutionnels pour la culture dans le processus d’intégration. En effet, certaines des décisions qui ont été prises contribuent jusqu’ici à affirmer, sur le plan


symbolique, la dimension culturelle de l’intégration. En atteste l’adoption, en 1996, du logo « MERCOSUR cultural » 13 et, en 1997, du « Día del Patrimonio Cultural » (le 17 septembre). Un


certain nombre d’autres initiatives à même de contribuer à l’intégration par la culture sont mises en avant par Waldo Ansald comme la création d’un Centre de Documentation Musicale du


MERCOSUR, basé à Montevideo ; le développement de réseaux nationaux d’information culturelle qui soient connectés au Système d’Information Culturelle d’Amérique Latine et des Caraïbes


(SICLAC) ; réalisation de stages par des techniciens et des gestionnaires culturels au sein d’institutions des pays membres ; mise en place d’un Prix Annuel pour les créateurs, les


réalisateurs, les écrivains, les artistes plasticiens ; réalisation de séminaires, de publications et de réunions académiques et populaires favorisant une meilleure connaissance mutuelle…


Enfin, la Reunión Especializada de Asunción prit deux décisions qu’il semble important de relever : d’une part, la diffusion de programmes culturels par les mass media et la coédition d’une


collection d’auteurs du MERCOSUR ; d’autre part, l’élévation du guarani au rang de langue historique du MERCOSUR. Cette dernière mesure a entraîné l’élaboration d’un inventaire patrimonial,


l’encouragement à la recherche académique et la promotion de son enseignement. Le MERCOSUR culturel tend, enfin, à comporter également un volet législatif, comme le démontre la Conférence


Anti-piraterie, qui s’est tenue à Buenos Aires en novembre 2009 et qui avait pour but d’élaborer des stratégies et solutions communes au problème transfrontalier de la piraterie. Il


apparait, dans un premier temps, que le projet politique du MERCOSUR n’envisage pas l’intégration comme un processus d’homogénéisation culturelle. Le grand défi à relever réside dans la mise


en place de politiques qui ne restent pas prisonnières d’une vision de la culture comme patrimoine (c’est-à-dire les réduire à l’administration du patrimoine artistique et historique) mais


qui envisagent une articulation flexible des industries culturelles du MERCOSUR, qui reconnaissent le rôle des acteurs privés et civils. Ainsi que l’écrit Nestor García Canclini, « les


interrogations qui surgiront dans les prochaines années sur ce qui va advenir des cultures latino-américaines sont à mettre en lien avec les sites archéologiques et les musées, les centres


historiques et les grandes œuvres de l’art, mais encore plus avec les livres et les vidéos, avec la possibilité de maintenir et de développer des industries musicales et cinématographiques


qui nous représentent ». 14 En d’autres termes, mener une véritable politique vis-à-vis des industries culturelles afin, notamment, de faire face à la concurrence étrangère, nord-américaine


en particulier. LES INDUSTRIES CULTURELLES : UN ACTEUR POTENTIELLEMENT MAJEUR DE L'INTÉGRATION Les industries culturelles de chaque pays membre ont non seulement un poids et une


dimension économique et sociale 15, mais ont aussi contribué à exprimer, à travers l’œuvre des auteurs et créateurs nationaux, une bonne partie de l’imaginaire social de chaque communauté,


comme elles ont aussi rendu possibles des échanges culturels avec d’autres peuples. C’est pourquoi Octavio Getino, et d’autres auteurs avec lui, insiste sur le fait qu’elles sont devenues


incontournables pour renforcer les processus nationaux et régionaux d’intégration économique, politique, sociale et culturelle. Il note que, néanmoins, tant les États que les principaux


agents du secteur (entrepreneurs, salariés, créateurs) ne semblent pas avoir pris réellement conscience de leur importance stratégique 16. Fait d’autant plus surprenant sachant que


l’incorporation des industries culturelles à la dynamique du MERCOSUR leur permettrait de compter sur un marché amplifié pour couvrir leurs coûts de production et ainsi s’insérer de manière


avantageuse dans des marchés tiers, augmenter leurs investissements, créer de nouveaux emplois, augmenter enfin le commerce de biens et de services culturels. Cela suppose que ces industries


s’adaptent à l’hétérogénéité des différents groupes présents dans l’espace du MERCOSUR. C’est donc à la mise en place d’un cercle vertueux, par le biais de ce type d’industrie, que sont


appelés ceux qui se sont penchés sur la dimension culturelle de l’intégration. Nestor García Canclini ajoute que, dans ce contexte, il est nécessaire de trouver un juste milieu entre le


dirigisme étatique et la réduction de la culture à une marchandise. Quelle est exactement la position du MERCOSUR vis-à-vis des industries culturelles ? Elles occupent peu de place dans les


premiers documents législatifs. Ainsi, dans le Protocole de Colonia (1994) dédié à la libéralisation des investissements transfrontaliers, elles figurent en Annexe, dans l’article 2 qui


spécifie les exemptions demandées par chaque pays : le Brésil exclut ainsi de l’accord les entreprises de radio, de télévision et de télécommunications ; le Paraguay et l’Uruguay les


secteurs de la radio, de la télévision, de l’édition et des télécommunications. Seule l’Argentine, dont le gouvernement avait adopté une politique plus ouverte aux investissements étrangers,


ne demanda pas d’exemptions 17. Celles-ci mettent en lumière les obstacles à l’intégration régionale, et révèlent l’importance du secteur audiovisuel en termes de souveraineté nationale.


C’est ainsi que l’intégration régionale du point de vue audiovisuel fut limitée au cinéma 18. En juin 2000 est approuvé, par les ministres de la Culture du MERCOSUR réunis à Buenos Aires, un


projet de recherche sur l’incidence économique et sociale des Industries Culturelles dans la région, afin d’améliorer les politiques et la législation dans ce domaine, et d’établir des


systèmes d’information systématique sur le secteur. Plus tard, en décembre 2003, le Grupo Mercado Común, par une décision intergouvernementale, crée la Reunión Especializada de Autoridades


Cinematográficas y Audiovisuales (RECAM)19, dont la finalité est d’ « analyser, développer et implanter des mécanismes destinés à promouvoir la complémentarité et l’intégration desdites


industries au niveau régional, l’harmonisation des politiques publiques du secteur, la promotion de la libre circulation des biens et services cinématographiques et l’harmonisation des


aspects législatifs » 20. On assiste donc, petit à petit, à une extension à d’autres secteurs que le cinéma – même si celui-ci reste au cœur des politiques audiovisuelles du MERCOSUR – du


processus d’intégration. Fin 2005, le projet d’organisation et d’intégration des industries cinématographiques du MERCOSUR comportait, outre les États membres, la Bolivie, le Chili et le


Venezuela en tant qu’États associés, devenant ainsi le plus important projet existant au sud du continent pour le développement du cinéma et de l’audiovisuel régional. Il faut enfin noter


l’influence du modèle européen. En effet, dès sa création, la RECAM a fait de la coopération avec l’Union Européenne l’un des axes de son action. Carmina Crusafon y voit deux explications :


la recherche, d’une part, d’une référence pour bâtir la politique audiovisuelle du MERCOSUR, et d’autre part, de sources de financement. L'EFFICACITÉ DES INDUSTRIES CULTURELLES DANS LE


MERCOSUR Les industries culturelles sont-elles productives, au sein du MERCOSUR, d’ « imagined communities », pour reprendre l’expression de Benedict Anderson ? Comme le note Nestor García


Canclini, « aujourd’hui, s’occuper de la question des identités nécessite de concevoir des politiques concernant les industries de communication »21. Or, d’après Hernan Galperín, ce sont


surtout les objectifs économiques qui ont prédominé, tandis qu’étaient négligées des questions essentielles comme la concentration industrielle et la croissante inégalité devant l’accès aux


biens et services culturels, audiovisuels en particulier. En d’autres termes, le MERCOSUR n’a pour l’instant pas contribué au fonctionnement d’espaces publics démocratiques et diversifiés


culturellement parlant à l’échelle régionale. Ce n’est pas le propre du MERCOSUR : l’ALENA et l’Union Européenne, selon lui, ne font pas beaucoup mieux 22. Le MERCOSUR, comme les autres


espaces d’intégration, ont encore à répondre aux défis posés par l’internationalisation de la production culturelle : nécessité de concevoir des politiques qui promeuvent et régulent la


production et la commercialisation de la culture au-delà des frontières nationales ; nécessité d’accords sur les tarifs et la propriété intellectuelle, sur les investissements étrangers,


ainsi que sur les droits du consommateur. BIBLIOGRAPHIE Hugo ACHUGAR, « A política cultural no acordo MERCOSUL», in Estudos avançados, São Paulo, vol. 8, n°20, janv.-avr. 1994, pp. 215-229


Hugo ACHUGAR, CAETANO Gerardo, Mundo, región, aldea : identidades, políticas culturales e integración regional, Montevideo, Ediciones Trilce, 1994, 174 p. Luiz Alfonso ALBORNOZ(coord.), Al


fin solos…La nueva televisión del MERCOSUR, Buenos Aires, Ediciones Ciccus-La Crujía, 2000, 289 p. Gabriel O. ÁLVAREZ(dir.), Industrias culturais no MERCOSUL, Brasilia, Instituto Brasileiro


de Relações Internacionais, 2003, 576 p. Waldo ANSALDI , « La seducción de la cultura. Mucho más que un mercado », in Encrucijadas UBA, Año I, n°4, Buenos Aires, fév. 2001, pp. 64-77 Roger


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MONETA Carlos (coord.), Las industrias culturales en la integración latinoamericana, Buenos Aires, Eudeba, 1999, 342 p. Carmina CRUSAFON, « La política audiovisual del MERCOSUR y la


influencia del modelo europeo », in Cuadernos de información, n°25, 2009-II (juill.-déc.), pp.93-104 Ticio ESCOBAR, «Las paradojas del sur : la cuestión de la cultura en la integración», in


RECONDO Gregorio (org.), Mercosur : una historia común para la integración, Consejo argentino para las Relaciones internationales, 2000 FUNAG, Mercosul e a integração Sul-americana : Mais do


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MERCOSUR», Brasília, UNESCO, 1998, 68 p. GETINO Octavio, « Las industrias culturales del MERCOSUR », in Octavio GETINO , « Negociación e integración en el sector cinematográfico y


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Facultades de Comunicación Social FELAFACS Pontificia Universidad Javeriana Bogotá, septiembre de 2006 Gregorio RECONDO , « Identidad cultural en la integración », in Archivos del presente,


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VAZQUEZ , Facundo SOLANAS , MERCOSUR : estado, economia, comunicación y cultura : estrategias politicas, economicas y audiovisuales del Mercosur en el contexto de globalización, Buenos


Aires, Eudeba, 1998, 224 * 1Guillermo MASTRINI , Martín BECERRA , « Globalización, mercado e industrias culturales : ¿Resistencia o simulacro ? », in Actas del XII Encuentro Latinoamericano


de Facultades de Comunicación Social FELAFACS Pontificia Universidad Javeriana Bogotá, septiembre de 2006, p.3 * 2Par exemple, le groupe Globo, au Brésil, a autant de poids, voire plus, que


tous ses concurrents réunis. En Argentine, 85% de ce qui se produit ou se transmet dans les media nationaux est contrôlé par quatre grandes entreprises. * 3La plupart des industries


culturelles sont situés dans les principaux centres urbains. Ainsi, dans la capitale argentine et ses alentours se concentre 70% des consommateurs de cinéma. Situation que l’on retrouve à


Asunción ou à Montevideo. * 4Nestor García CANCLINI, « Políticas culturales : de las identidades nacionales al espacio latinoamericano », in Néstor García CANCLINI, Carlos MONETA (coord.),


Las industrias culturales en la integración latinoamericana, Buenos Aires, Eudeba, 1999, p.39 * 5C’est lors de la Réunion du Groupe Marché Commun, qui a lieu à Brasilia du 30 septembre au 02


octobre 1992 * 6La première Reunión Especializada en Cultura s’est tenue à Buenos Aires les 14 et 15 mars 1995 * 7La seconde Reunión Especializada en Cultura eut lieu à Asunción, le 02 août


1995. * 8a8bConsultable (en espagnol) en ligne à l’adresse suivante : http://www.portalargentino.net/leyes/mercult.htm * 9Waldo ANSALDI, « La seducción de la cultura. Mucho más que un


mercado », in Encrucijadas UBA, Año I, n°4, Buenos Aires, fév. 2001, p.4 * 10eGabriel Omar ÁLVAREZ, « Integración regional e industrias culturales en el MERCOSUR : situación actual y


perspectivas », in Néstor García CANCLINI , Carlos MONETA (coord.), Las industrias culturales en la integración latinoamericana, Buenos Aires, Eudeba, 1999, p.153 * 11Dans l’article 2 du


Protocole, il est stipulé que sont privilégiées « (…) les actions culturelles qui expriment les traditions historiques, les valeurs communes et la diversité des pays membres ». *


12http://blogs.cultura.gov.br/mercosur/ * 13La résolution concernant le logo inclut le Traité Douanier pour la Circulation au sein des Pays du MERCOSUR des Biens faisant partie de Projets


Culturels * 14Nestor García CANCLINI « Sobre estudios insuficientes y debates abiertos », in Néstor García CANCLINI, Carlos MONETA (coord.), ouv. cité, p.16 * 15Pour une analyse détaillée du


poids des industries culturelles dans chaque pays membres, ainsi qu’un aperçu des échanges de leurs produits et services au sein du MERCOSUR, voir Gabriel O. ÁLVAREZ (dir.), Industrias


culturais no MERCOSUL, Brasilia, Instituto Brasileiro de Relações Internacionais, 2003, 576 p. et Octavio GETINO , « Las industrias culturales del MERCOSUR », 2001, publié en ligne par


l’Observatorio de Industrias Culturales de la Ciudad de Buenos Aires * 16Octavio GETINO , art. cité, p.3 * 17Voir Carmina CRUSAFON , « La política audiovisual del MERCOSUR y la influencia


del modelo europeo », in Cuadernos de información, n°25, 2009-II (juill.-déc.), p.4 * 18Ainsi, en 1998, la Comisión de Industrias Culturales del MERCOSUR décide de « convoquer les secteurs


productifs pour mettre en place une série de rencontres entre les représentants des industries du disque, du cinéma et de l’édition ». * 19Le RECAM dispose d’un site internet : www.recam.org


* 20Cité par Carmina CRUSAFON , art. cité, p.4 * 21e Nestor García CANCLINI, « Políticas culturales : de las identidades nacionales al espacio latinoamericano », in Néstor García CANCLINI,


Carlos MONETA (coord.), Las industrias culturales en la integración latinoamericana, Buenos Aires, Eudeba, 1999, p.39 * 22Hernán GALPERING , « Las industrias culturales en los acuerdos de


integración regional : el caso del NAFTA, la UE y el MERCOSUR», Brasília, UNESCO, 1998, p.58-59