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DÉCRYPTAGE - Douze États gouvernés par des démocrates et cinq petites entreprises lésées par l’explosion de leurs coûts sont à l’origine de la décision d’un tribunal américain mercredi de

suspendre les taxes douanières de la Maison-Blanche. Jeudi, la Cour d’appel a maintenu temporairement les droits de douane, le temps pour elle de se prononcer sur le fond. L’union fait la

force. C’est une curieuse coalition économique et politique qui, ce mercredi 28 mai, est parvenue à obtenir du tribunal de commerce international des États-Unis le blocage des droits de

douane de Donald Trump. Trois juges de cette cour fédérale de justice ont en effet déclaré illégales les surtaxes douanières massives dégainées lors du fameux «jour de la libération» le 2

avril dernier, estimant que la loi de 1977, base juridique de la guerre commerciale, ne donnait pas carte blanche au président américain. Moins de 24 heures après avoir été bloqués en

première instance, les droits de douane de Donald Trump ont été maintenus temporairement jeudi par une Cour d’appel américaine, le temps pour elle de se prononcer sur le fond. Ils étaient

aussi bien saisis par des petites entreprises quasi anonymes et lésées par les taxes que par des États fédérés inquiets des conséquences pour l’économie mondiale. La décision est issue de

deux plaintes séparées. Il y a d’abord celle déposée conjointement le 23 avril dernier par douze États gouvernés par les démocrates&nbsp…