
Coupe de france : un dunkerque héroïque sort lille au bout du suspense, brest assure à troyes
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COUPE DE FRANCE : UN DUNKERQUE HÉROÏQUE SORT LILLE AU BOUT DU SUSPENSE, BREST ASSURE À TROYES Rejoint en fin de partie, le LOSC est tombé aux tirs au but face à son voisin nordiste au terme
d’un scénario dingue. Le Stade Brestois a, lui, assumé son statut sur la pelouse troyenne pour rallier les quarts de finale. Publicité Sommaire * Le gardien Jaouen héros de Dunkerque * Les
Dogues ont trop gâché * Sima en sauveur brestois Fortunes diverses pour Lille et Brest. En ouverture des 8e de finale de la Coupe de France ce mardi, avant l’affiche du soir Le Mans-Paris
Saint-Germain, le LOSC, passé par toutes les émotions, est tombé à domicile contre son voisin de Dunkerque. Le pensionnaire de Ligue 2 a créé la surprise en se qualifiant pour les quarts de
finale aux dépens des Dogues (1-1, 5 tirs au but à 4), pourtant largement dominateurs, mardi au Stade Pierre-Mauroy. Lille a perdu un match qu’il ne pouvait que gagner au vu de sa
domination, du nombre d’occasions obtenues, du but qu’il avait finalement réussi à inscrire grâce à André Gomes (85e), et même des deux arrêts de son gardien Vito Mannone pour débuter la
séance de tirs au but. Mais malgré tous ces facteurs favorables, auxquels s’ajoutait la forme actuelle du club nordiste qui s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des
champions et la division d’écart qui le sépare de Dunkerque, c’est bien le quatrième de Ligue 2 qui l’a emporté. LE GARDIEN JAOUEN HÉROS DE DUNKERQUE Les Dunkerquois ont égalisé en cadrant
leur seul tir du match, par Kay Tejan (90e+6), dans un déjà-vu troublant copie (presque) conforme du tour précédent des Lillois, tombeurs de Marseille aux tirs au but après avoir déjà
concédé l’égalisation à la dernière occasion de la rencontre. Cette fois, les nouvelles prouesses de Vito Mannone n’ont pas suffi. Alexsandro a frappé sa tentative au-dessus, puis Hakon
Haraldsson a manqué le tir de la qualification. C’est finalement le gardien adverse, Ewen Jaouen, qui a été décisif en marquant le tir au but victorieux pour conclure son très bon match.
Mais ce sont bien les Dogues qui peuvent se mordre les pattes de ne pas avoir su marquer davantage ou bien même tenir leur avantage, après deux orgies offensives sur cette même pelouse face
à Feyenoord (6-1) puis contre Saint-Étienne (4-1). Leur entraîneur Bruno Genesio avait pourtant aligné l’une de ses meilleures équipes possibles au regard des formes individuelles de chacun,
excepté dans les cages où, alternance des gardiens oblige, Vito Mannone était le dernier rempart. LES DOGUES ONT TROP GÂCHÉ Avec le retour de son capitaine Benjamin André, le club nordiste
a obtenu une multitude d’occasions franches, très souvent en profitant de pertes de balle coupables des Dunkerquois, dont l’ambition dans le jeu a parfois été excessive et dangereuse. Les
attaquants lillois ont semblé faire preuve de suffisance par moments. Hakon Haraldsson et Osame Sahraoui ont ainsi trouvé le moyen de ne pas marquer au terme d’un quatre contre un. Jonathan
David a perdu deux duels (55e, 83e), le dernier en essayant de piquer le ballon au-dessus du gardien, qui avait tout lu. Les Lillois ont aussi eu de la malchance, heurtant à trois reprises
les montants des cages dunkerquoises par David (23e, 84e) et Haraldsson (66e). Les supporters du Stade Pierre-Mauroy ont alors été soulagés de voir Gomes enfin concrétiser la domination de
leurs joueurs, mais leur joie fut de courte durée. Dunkerque s’impose un peu miraculeusement dans ce derby du Nord que Lille avait tout pour gagner. SIMA EN SAUVEUR BRESTOIS Le Stade
Brestois continue, lui, son marathon sur trois tableaux après avoir écarté dans la difficulté Troyes (2-1) mardi au Stade de l’Aube. Il a fallu en effet un extérieur délicieux d’Abdallah
Sima après un coup franc de Mathias Pereira Lage, dans les arrêts de jeu (90+3) de la rencontre pour que la bande d’Éric Roy poursuive son aventure dans la plus ancienne des compétitions
nationales. Le talent et l’efficacité finistérienne avaient pourtant fait la différence en premier face au 12e de Ligue 2, avec Romain Faivre au dribble et Ibrahim Salah à la conclusion à
ras de terre (1-0, 49e). Mais suite à un numéro du Troyen Rafiki Saïd, Hugo Magnetti a remis involontairement les deux équipes à égalité (1-1, 55e), ce qui a fait chavirer les quelque 5.800
spectateurs du Stade de l’Aube, sevrés d’émotions depuis de longues années. Ils auraient pu basculer totalement dans la folie si Grégoire Coudert, le gardien remplaçant de Marco Bizot,
n’avait pas détourné le tir de Nicolas de Préville, parti en contre-attaque (88e). Au vu de la cadence infernale de Brest, l’entraîneur Éric Roy a fait largement tourner - neuf titulaires
sur onze ont été changés par rapport à la défaite de samedi dernier en championnat contre le Paris Saint-Germain (5-2), que les Brestois retrouveront mardi en barrage aller de Ligue des
champions Pas de quoi altérer la nature joueuse de son équipe, qui a obtenu la première occasion nette du match par l’ancien Troyen Mama Baldé, mis en échec par une superbe horizontale de
Nicolas Lemaître (11e). Face à son ex-équipe, le Bissau-Guinéen, lancé par Kamory Doumbia, s’est même procuré d’autres chances de marquer (32e, 36e). L’équipe brestoise a souffert à de
multiples reprises. La percée un brin chanceuse de Saïd s’est terminée par une frappe contrée in extremis par Soumaila Coulibaly (22e). Même sort pour la tentative de Youssouf M’Changama,
pourtant bien servi par Ismaël Boura (29e). Martin Adeline, lui, n’est pas parvenu à cadrer sa tête plongeante (36e). Mais malgré ces turbulences, Brest a tenu bon et reste insubmersible
dans les coupes, Ligue des champions comprise.