
Roland-garros : le magicien corentin moutet stoppé net par novak djokovic
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ROLAND-GARROS : LE MAGICIEN CORENTIN MOUTET STOPPÉ NET PAR NOVAK DJOKOVIC Non sans regret parfois, le Français a subi la loi de l’ancien numéro 1 mondial ce jeudi au 2e tour (3-6, 2-6, 6-7).
Publicité Le magicien s’en est allé. Victime un peu de ses nerfs, et surtout de son adversaire, Novak Djokovic, impérial pendant deux sets avant de connaître une sérieuse alerte sur le plan
physique, avec une douleur au pied gauche qui l’a fait claudiquer sur les derniers jeux du match et frôler le pire. Mais heureusement pour le Serbe, il avait réussi à faire bien plus que la
moitié du chemin vers la qualification avant cet impair indépendant de sa volonté, et qui pourrait n’être qu’une ampoule gênante sur le moment, sans menacer pour autant ses ambitions pour
la suite de ce Roland-Garros où il vise un 25e sacre en Grand Chelem à 38 ans. Pourtant, Corentin Moutet avait parfaitement démarré la rencontre avec un break d’entrée, face à un Djokovic en
mode diesel. Mais qui ne tardait pas à effacer son retard dès sa première opportunité (1-1), avant de clairement prendre l’ascendant. En particulier sur les points clés, ceux qui valent
double. Solide sur son engagement, il ne laissait plus le Français le taquiner et à 3-2 en sa faveur, il dérobait de nouveau le service du Parisien pour se détacher (4-2) et conclure le
premier set trois jeux plus tard (6-3). La deuxième manche ne changeait rien à la physionomie de la rencontre avec un Serbe malmenant le 73e mondial sur sa mise en jeu… MOUTET TOUJOURS EN
QUÊTE D’UN SET FACE AU SERBE Ainsi, sur chacun de ses jeux de service, Corentin Moutet devait écarter des balles de break, ce qu’il ne parvenait pas à faire à deux reprises pour lâcher le
set en 59 minutes chrono (2-6), signe qu’il avait été plus serré que ce que le score pouvait laisser penser. Au passage, il s’était même permis une petite friandise en écartant une balle de
set d’un coup entre les jambes digne de sa légende. Le troisième acte aurait alors dû ressembler à la chronique d’une victoire tranquille pour Novak Djokovic. Avant que son pied gauche ne
s’en mêle à 3-2 pour le Français, qui breakait dans la foulée (4-2). Pour gagner le premier set de sa carrière face à «Nole», qui l’avait battu les deux fois précédentes qu’ils s’étaient
rencontrés en deux manches sèches ? > Le débreak immédiat du Serbe était déjà un premier début de réponse (4-4). Mais le Belgradois ne transpirait pas la sérénité, ni l’assurance. Tête
basse le plus souvent, avec une démarche tantôt normale, tantôt plus hésitante, l’attitude de l’ancien numéro 1 mondial redonnait espoir au public du Suzanne-Lenglen. D’autant plus quand, à
6-5 pour lui, Corentin Moutet s’octroyait une balle de set. Hélas non convertie. Derrière, la sanction ne se faisait pas attendre sous la forme d’un jeu décisif à sens unique en faveur de
Djokovic (7 points à 1), sans doute pas mécontent de s’éviter une prolongation nocturne.