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Cette affaire fait suite à un autre procès, en mai 2023, pour deux réseaux similaires. Après le démantèlement de ceux-ci, en novembre 2022, un troisième est apparu rapidement. En haut de la

pyramide, un Neversois de 21 ans donnait ses ordres depuis… la maison d’arrêt de Nevers. La plupart des lignes téléphoniques qu’il est parvenu à utiliser en détention, grâce à des cartes SIM

passées en douce au parloir ou projetées dans la cour, étaient encore sur écoutes des gendarmes. C’est donc le plus exposé des sept prévenus. Toutefois, il ne s’est pas préoccupé de sa

défense. « Vous avez un avocat ? — Normalement, ouais, mais… ben, je sais pas, en fait. » Après une hésitation, il donne un nom. Sa mère, présente dans la salle, intervient : cet avocat leur

a dit, il y a un moment déjà, qu’il n’était pas disponible. « Je veux un commis d’office », demande-t-il. Le procès n’a pas encore commencé qu’il est déjà suspendu.