
Économie bleue : cap sur l’innovation océanique
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:

«O_n a failli mourir une centaine de fois, mais on est encore là »,_ se félicite Guillaume Le Grand, qui a fondé TransOceanic Wind Transport (TOWT) en 2011, une entreprise consacrée au fret
maritime vélique, installée en Bretagne. Le quadragénaire, convaincu qu'il fallait proposer une solution de rechange décarbonée au transport maritime, a eu bien du mal à persuader les
investisseurs. _« Au départ, tout le monde pensait que j'étais fou »,_ confie-t-il. Près de quinze ans plus tard, il a démontré, avec sa flotte de voiliers-cargos du futur conçue avec
les chantiers navals Piriou, que le projet n'a rien d'une utopie et a le soutien de la BPI et du groupe Caisse des dépôts.
Recevez toute l’actualité de la sciences et des techs et plongez dans les Grands entretiens, découvertes majeures, innovations et coulisses...
Merci ! Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :
Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.
S'il a peiné à convaincre à ses débuts, la situation n'est aujourd'hui plus la même : l'économie bleue (l'ensemble des activités économiques durables liées aux mers
et océans) s'est imposée comme une promesse d'avenir et intéresse de près le monde de la finance. Pour Jean-François Thau, cofondateur de Mer Angels, un réseau de business angels
qui a déjà investi plus de 5 millions d'euros dans 18 start-up, destinées, notamment, aux biotechnologies marines ou à la protection des grands fonds marins, _« c'est amusant de
voir comment les choses ont évolué assez rapidement »._
À Découvrir LE KANGOUROU DU JOUR Répondre Entre 2018 et 2023, 13 milliards d'euros ont été investis dans ce secteur d'avenir en Europe ! Mais il reste du chemin à parcourir.
L'ONU a intégré parmi ses 17 objectifs de développement durable (ODD), un objectif spécifiquement voué à la conservation et à l'exploitation durable des ressources marines.
Cet objectif reste le moins financé de tous : selon le gestionnaire d’actifs Man Group, il manquerait 750 milliards de dollars d’ici à 2030. La France et l’Europe jouent un rôle moteur dans
ce nouvel écosystème. Le forum Blue Economy & Finance, qui se tiendra du 7 au 8 juin 2025 à Monaco, entend promouvoir cette nouvelle économie océanique durable en rassemblant experts,
politiques, investisseurs et entrepreneurs. _« Consacrer davantage de fonds aux entreprises innovantes de l'économie bleue est urgent,_ assure Olivier Wenden, vice-président de la
Fondation Prince Albert II de Monaco. _Notre objectif est de démontrer aux acteurs du privé, aux États et aux institutions que l'océan est un marché rentable dans lequel il faut
investir. » _